L'EXCELSIOR PRÉSENTE : LA MAISON TELLIERLA MAISON TELLIERLe septième album de la Maison Tellier, Atlas, s’ouvre à l’ombre d’une montagne. C’est son regard millénaire, posé sur le cours éphémère des destinées humaines, qu’on épouse. La guitare et la voix – le cœur battant de la Maison Tellier – iront seules quelques mesures puis conflueront dans leur sillage l’ample tonnerre des percussions, l’eau bondissante de la basse et les grands vents des cuivres. C’est un élan irrésistible qui porte alors les cinq musiciens de la chanson liminaire du disque, l’éponyme et monumentale « Atlas », jusqu’à son terme, l’épique et torrentueuse « Les douze travaux d’Helmut ». C’est au tour de l’homme de poser son regard sur la nature et sa grandeur blessée. Et c’est une autre ombre que l’on se surprend à voir planer alors : celle, courbée, d’un vieil indien, dansant une danse éternelle. C’est Neil Young qui, chamane, invoque le bois paisible et le métal en fusion de ses guitares. Car Atlas signe le grand retour de La Maison Tellier au folk rock de ses débuts.